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Le point sur les manifestations de la semaine dernière

Aux membres de la communauté mcgilloise,

Maintenant que les cours ont pris fin et que la plupart d’entre vous se préparent à leurs examens, je veux revenir sur les événements de la semaine dernière.

D’aucuns ont profité des manifestations sur le campus pour se prévaloir encore une fois de leur droit à la liberté d’expression, et tenter de perturber les activités universitaires.

Si nombre d’entre eux ont manifesté dans le calme et le respect de la loi et des limites établies par les politiques de l’Université, il en va autrement d’autres personnes. C’est à ces dernières que je m’adresse.

J’ai demandé, à plusieurs reprises, que vous respectiez vos collègues et fassiez preuve d’égard envers ceux et celles qui fréquentent l’Université pour étudier, avancer sur la voie de l’excellence et se préparer à leur future carrière. Tout comme vous avez le droit et la liberté de vous réunir, ces personnes ont le droit de profiter d’un milieu leur offrant des conditions d’apprentissage et d’étude sécuritaires et convenables, à l’abri de tout type d’intimidation ou de harcèlement.

L’Université s’est montrée ferme : peu importe l’objet de la manifestation ou la nature du message véhiculé, elle prendra les mesures nécessaires en cas de débordements. Nous analysons actuellement l’ensemble des éléments de preuve recueillis lors des récents événements et engagerons des procédures disciplinaires contre quiconque aura contrevenu au Code de conduite de l’étudiant et procédures disciplinaires ou à toute autre politique ou réglementation applicable.

La police, qui est intervenue et interviendra de nouveau s’il y a lieu, a dû exercer son pouvoir d’arrestation, ce qui était justifié dans certains cas, pour faire respecter la loi et assurer un climat qui protège les droits de tout un chacun sur le campus.

Je rappelle que ce message ne vise pas les personnes qui se sont montrées respectueuses envers autrui en se rassemblant de façon pacifique, sans enfreindre la loi ou les politiques de l’Université.

Les débats animés ont leur place à l’Université, mais ils ne peuvent se tenir aux dépens de la population étudiante, qui a droit à un milieu d’apprentissage sécuritaire, inclusif et bienveillant.

Ěý

Cordialement,

Ěý

Christopher Manfredi

Provost et vice recteur principal aux Ă©tudes

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